Didier Ridoret est président
de l’association Atlantech
chargée de porter le projet
de parc technologique « bas
carbone » sur l’ancien site
militaire de Lagord. En tant que
professionnel du bâtiment, nous
lui avons demandé quel regard
il porte sur le positionnement
stratégique de l’Agglomération
en matière de transition
énergétique appliquée au
bâtiment.
Texte : Maud Parnaudeau • Photo : Fred Le Lan
L’Agglo de La Rochelle a choisi de transformer
les anciens terrains militaires de Lagord en une
technopole dédiée à la transition énergétique
et à la réhabilitation des bâtiments en milieu
urbain. Quels sont les atouts du territoire
rochelais pour mener à bien ce grand projet ?
« La Rochelle a d’abord une certaine légitimité
historique. Ses initiatives en matière de déplace-
ments doux et d’écologie urbaine ont contribué à
façonner l’image d’une ville sensible aux probléma-
tiques de développement durable. À une époque
où on ne parlait pas encore de développement
durable d’ailleurs… Cette image est très impor-
tante pour attirer des entreprises innovantes et
des organismes de formation sur le futur parc
Atlantech. L’autre point fort du territoire est évi-
demment l’Université et son laboratoire des
Sciences de l’Ingénieur pour l’Environnement,
sans lequel rien n’aurait pu se faire. Les compé-
tences et les connaissances de ce laboratoire en
matière de bâtiment durable sont au cœur du
projet Atlantech. Un autre atout est le consensus
autour de cette initiative qui a réussi à fédérer
des professionnels du bâtiment et de l’habitat,
des acteurs économiques et de la formation, des
organismes publics… Des partenaires qui ont une
volonté forte de travailler ensemble et de faire
avancer les choses ».
Une porte ouverte
sur le bâtiment durable
26 UN REGARD SUR NOUS
Quel est votre rôle en tant que président de l’association
Atlantech ?
« Les différentes fonctions que j’ai pu occuper au fil des années au
niveau national, notamment en tant que président de la Fédération
Française du Bâtiment, m’ont permis d’avoir un carnet d’adresses
conséquent, susceptible de faciliter les contacts et les rapprochements.
Or, Atlantech a une ambition qui dépasse largement le cadre local. Mon
rôle est celui d’un facilitateur. En tant que Rochelais, j’ai aussi à cœur de
rendre à ma ville ce qu’elle m’a donné ».