POINT COMMUN
LE MAG DE L’AGGLO DE LA ROCHELLE
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L’HISTOIRE VUE PAR
Pascal Fauvin, auteur :
« On évalue le nombre de constructions allemandes à plus de
500 sur le territoire de l’agglo, depuis les plus petites pour une ou deux personnes, sur-
nommées les tobrucks, jusqu’à la base sous-marine et ses 511 000 m
3
de béton armé. »
Jean-Luc Labour, ancien président de l’Office de tourisme de La Rochelle :
« J’ai acquis le bunker de la rue des Dames en 1984. Il allait être vendu en plusieurs
morceaux pour en faire des caves. Or, qu’on le veuille ou non, c’est un témoignage de
l’occupation allemande et donc de l’histoire rochelaise au cœur de la ville. »
REPÈRES
UN BUNKER-MUSÉE
RUE DES DAMES
Dès juillet 1940, l’hôtel des Étrangers
au centre-ville de La Rochelle fut
réquisitionné par l’occupant et ses caves
transformées en abri anti-aérien aux
épais murs de béton. Si l’hôtel a disparu
après-guerre, ce bunker est resté intact
et notamment les peintures murales
qui l’égayaient. De 1942 à 1945, l’endroit
servait en effet de lieu de détente aux
officiers de la Krieksmarine, qui venaient
en ville depuis La Pallice. Aujourd’hui,
c’est un musée privé, ouvert tous les
jours, au 8 rue des Dames à La Rochelle.
LA BASE SOUS-MARINE
DE LA PALLICE
511000 m
3
de béton armé et 7 mètres
d’épaisseur de toiture
« Un témoignage
de l’occupation
allemande »
À L’Houmeau, une table d’orientation a été aménagée sur un ancien blockhauss,
offrant un panorama unique sur la baie et le pertuis Breton.