Point Commun n°131 - octobre > décembre 2024

• Maxime Bono, ancien Député-Maire de La Rochelle et Président de la Communauté d’Agglomération Le passage à la Communauté de Villes a tout changé « Il y a trois étapes dans le développement de l’intercommunalité. Le SIVOM a permis de créer des infrastructures, notamment pour gérer l’assainissement, l’eau, les déchets. Ce n’était peut-être pas spectaculaire mais fondamental. Cette étape a montré l’intérêt de réfléchir et d’agir à un échelon territorial supérieur. Le passage à la Communauté de Villes, avec la mise en commun de la taxe professionnelle, a tout changé. Il n’y avait plus de concurrence entre communes pour attirer les entreprises, cela a renforcé la solidarité. Quant à la Communauté d’Agglomération, elle a permis au territoire de devenir une force motrice de développement pour tout le département, de renforcer la politique de la ville et l’aménagement de l’espace. » • Michel Rogeon, ancien Maire de Périgny, Vice-président du SIVOM, de la Communauté de Villes puis 1er Vice-président de la CdA Une volonté de faire ensemble pour l’intérêt général « Le SIVOM a été constitué au moment de l’implantation de l’entreprise automobile Simca à Périgny. Cette installation a été accompagnée par la création, sur la commune, de la zone industrielle qui existe toujours aujourd’hui. Il y avait une volonté de faire ensemble pour l’intérêt général. Les communes avaient bien compris qu’elles ne pourraient pas agir seules. Les recettes des parcs d’activités nous permettaient de financer des services comme les transports, l’assainissement, la gestion des déchets. Au départ, le choix de reverser une partie de ces recettes aux communes a été le fruit d’une volonté politique. Ce n’était pas obligatoire. » • Marie-Claude Bridonneau, ancienne Maire d’Angoulinssur-Mer, Vice-présidente puis 1ère Vice-présidente de la CdA L’intercommunalité a donné des moyens à ma commune « J’ai été élue Maire d’Angoulins-surMer en 2001 et nommée dans la foulée Vice-présidente chargée des affaires économiques. Le développement économique ne faisait pas partie des attributions des Maires. C’est l’intercommunalité qui m’a donné les moyens de développer la zone commerciale sur ma commune d’Angoulins. L’élargissement du périmètre en 2014, avec l’intégration de dix nouvelles communes, a été une bonne chose pour le développement de l’Agglomération. L’intercommunalité permet d’imaginer des projets à une autre échelle, elle ouvre des horizons… » TÉMOIGNAGES POINT COMMUN N°131 LE MAG DE L’AGGLO DE LA ROCHELLE 17 politique de la Ville, l’équilibre social de l’habitat, les eaux pluviales primaires, l’environnement et le cadre de vie. 2005 • Plus de compétences • Technologies de l’information et de la communication, voirie d’intérêt communautaire, relations internationales et réseau des écoles de musique et de danse. 2014 • L’Agglo passe à 28 communes Entre 2017 et 2020 • Encore plus de compétences • Projets urbains à vocation principale d’habitat, programmes de renouvellement urbain, tourisme, nouvelles zones d’activités, milieux aquatiques et prévention des inondations, piscines, distribution d’eau potable et eaux pluviales urbaines. 2024 • La voile scolaire devient intercommunale + Pour en savoir + sur l’historique de la construction communautaire et l’intégration progressive des communes © Julien Chauvet - Mairie de La Rochelle

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