22 J’AI TESTÉ POUR VOUS C omposter contribue non seulement à réduire le volume de sa poubelle d’ordures ménagères d’un tiers, mais en plus, l’incorporation de compost dans nos sols favorise l’absorption du CO2 et aide à lutter contre le changement climatique. J’ai le plaisir d’avoir un jardin ; c’est décidé, je prends mon compostage en main ! Bon, on trie quoi ? « Des biodéchets », ce qui désigne les déchets alimentaires et les déchets verts. Les premiers sont des déchets humides et frais (épluchures, restes de repas, croûtes de fromage, marc de café, sachets de thé) et les seconds les déchets durs et secs (feuilles mortes, branchages, fleurs fanées, papier kraft…). Si j’ai un doute, je me réfère au guide pratique du compostage disponible sur le site de l’Agglo et j’y renvoie les membres de la famille : pas de branches, pas de tonte fraîche, pas de coquillages ni de lingettes ni de litière du chat dans le compost ! Mais oui à l’essuie-tout, aux rouleaux de papier toilette et aux boîtes à œufs ! D’ailleurs j’en mets des morceaux au fond de mon « bioseau » pour faciliter son nettoyage. Quand celui-ci est plein, hop, au composteur, que j’ai pris soin de placer non loin de la cuisine, facile d’accès, un peu à l’ombre et en contact avec la terre. Les trois règles d’or du compostage Comment composter efficacement ? Trois règles d’or sont simples à respecter. Primo, fragmenter : pas de demi-pastèque abîmée directement au composteur, je la découpe en morceaux. Secundo, bien penser à mixer : il faut mélanger les apports, dans l’idéal 2/3 de déchets alimentaires et 1/3 de déchets verts. Tertio, brasser régulièrement avec une fourche ou un brass’compost : cela évite les nuisances olfactives et aide nos amis les vers de terre, cloportes et larves à faire leur travail de décomposition de la matière organique. Et ça fait les triceps ! Le compostage à domicile, c’est facile ! Réduire nos déchets est crucial pour préserver notre environnement. L’Agglo s’est engagée à diminuer de 60 kg la quantité de déchets produite par habitant* et à atteindre le taux de 60 % de valorisation des déchets ménagers et assimilés d’ici 2030. Parmi les leviers d’action disponibles, le compostage s’impose naturellement. Texte : Elisabeth Schwartz • Photos : Pierre Meunié
RkJQdWJsaXNoZXIy MTAyMTI=