Point Commun n°130 - juillet > septembre 2024

L’Agglo a été reconnue « Territoire engagé pour la nature ». Que représente cette distinction ? « Elle souligne l’engagement volontaire de la collectivité en faveur de la protection et de la restauration de la biodiversité. Mais surtout, cette reconnaissance est un moyen de lancer une dynamique territoriale. Elle nous engage à agir de manière cohérente à l’échelle locale en faveur de la biodiversité et à mettre en œuvre un certain nombre d’actions dans les trois ans. Ces actions portent notamment sur la préservation et la restauration des milieux aquatiques, la protection et la plantation de haies et d’arbres, le développement de la connaissance naturaliste, la lutte contre les espèces exotiques envahissantes mais aussi sur la mobilisation des acteurs locaux ». Quelle est la stratégie de l’Agglo en matière de biodiversité ? « Aujourd’hui, beaucoup de choses se font mais il manque une articulation. Il nous faut davantage travailler en transversalité et coordonner nos actions pour pouvoir mieux anticiper les projets d’aménagement et de construction. C’est le sens de la feuille de route que nous sommes en train d’élaborer. Elle nous servira d’outil de planification stratégique et opérationnel pour prendre en compte la biodiversité dans l’ensemble de nos politiques publiques. Mais pour pouvoir préserver la biodiversité, nous devons d’abord mieux la connaître ». Pourquoi cette connaissance est-elle si importante ? « Elle est indispensable pour protéger et rétablir les continuités écologiques, pour éviter ou réduire la perte d’habitats d’espèces protégées ou, à défaut, compenser cette perte en recréant à proximité des espaces naturels. Ce qu’on désigne par le triptyque « Éviter-Réduire-Compenser » (lire p.19). Grâce à un meilleur inventaire des espèces présentes sur le territoire, nous pourrons plus facilement éviter les impacts sur leur habitat. Ce principe d’évitement est d’autant plus important que nous manquons d’espaces pour compenser l’éventuelle perte de biodiversité. Nous avons déjà réalisé un inventaire des zones humides qui a permis de les prendre en compte dans le PLUi. Il existe également un inventaire du patrimoine floristique et nous sommes engagés dans une démarche collective que nous avons baptisée « BiodiverCité » (lire p.18) ». « POUR POUVOIR PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ, NOUS DEVONS D’ABORD MIEUX LA CONNAÎTRE » POINT COMMUN N°130 LE MAG DE L’AGGLO DE LA ROCHELLE 17 Gérard Blanchard Vice-président en charge du développement durable

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