ainsi la zone urbaine à proximité. Ils se sont aussi relayés 24h/24 au niveau de la station des Deux-Moulins (entre la plage de la Concurrence et le parking Saint-Jean d’Acre à La Rochelle) et sur les écluses du Canal Maubec pour actionner les pompes et vidanger à marée basse. La saturation des infrastructures de traitement des eaux usées a par ailleurs nécessité l’acquisition en urgence de pompes de délestage (qui permettent de détourner des arrivées d’eau), d’obturateurs de réseaux, de grands linéaires de tuyaux et le remplacement de pompes de postes de refoulement. Des entreprises privées ont également été appelées en renfort pour déployer des équipements de pompage complémentaires. Au total, cet évènement pluvieux exceptionnel aura coûté pour l’assainissement un million d’euros à l’Agglo. LES BONNES PRATIQUES POUR DÉCHARGER LE RÉSEAU D’ASSAINISSEMENT L’intrusion d’eaux claires dans le réseau d’assainissement, en cas de forte pluie, augmente les débits à transporter et à traiter. Pour éviter le trop-plein : - les eaux usées doivent toujours être séparées des eaux pluviales ; - si vous avez un système de pompage des eaux, n’évacuez surtout pas l’eau sur la voirie en soulevant la trappe des eaux usées ou via votre boîte de branchement ; - réduisez, dans la mesure du possible, l’utilisation des installations sanitaires et vos consommations d’eau pour limiter les rejets dans le réseau d’assainissement ; - pour les installations dont l’évacuation se situe à un niveau inférieur à la chaussée sous laquelle se trouve le réseau d’assainissement, un dispositif anti-refoulement doit être en place afin de prémunir l’habitation de tout reflux d’eaux usées (article 30 du règlement assainissement). DES COMMUNES CONCERNÉES À DIFFÉRENTS NIVEAUX Si toute l’Agglo a été touchée, les habitants de certaines communes comme Vérines (lieux-dits Loiré et Fontpatour), Sainte-Soulle (lieu-dit Usseau, rue d’Anjou), Salles-sur-Mer (lieu-dit Grolleau), Lagord (rue des Maraîchers), Nieul-sur-Mer, Saint-Médard-d’Aunis, SaintVivien et La Jarne l’ont été particulièrement. Que ce soit pour des raisons de vétusté des réseaux, de ruissellement lié à la bétonnisation des sols ou parce que les constructions sont situées dans des points bas potentiellement inondables. POINT COMMUN N°129 LE MAG DE L’AGGLO DE LA ROCHELLE 17 © Mickaël Guedon
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