Point Commun n°121 - avril 2022
POINT COMMUN N°121 LE MAG DE L’AGGLO DE LA ROCHELLE 17 Quels sont les atouts en faveur du vélo dans l’Agglomération? « Pour commencer, la taille moyenne du territoire. À vélo dans l’agglo, on est souvent à moins d’une heure de sa destination et même à quelques minutes dans la partie dense urbaine de La Rochelle et ses communes limitrophes. Là, le vélo est souvent plus compétitif en temps de trajet que la voiture, également au niveau du coût, il est bénéfique pour la santé et, surtout, il n’émet pas de CO2. Le rôle de notre collectivité est d’organiser, de structurer les choses pour que la pratique se développe. Nous nous appuyons pour cela sur le Schéma directeur des liaisons cyclables ». Quelle est la ligne directrice? « Il s’agit demailler le territoire avec des liaisons cyclables reliant les communes entre elles et avec des axes structu- rants. Plusieurs projets aboutissent en 2022 (voir ci-contre) et l’Agglo soutient financièrement les communes, de l’ordre de 60 % de prise en charge, pour la réalisation de pistes inscrites au Schéma directeur. Les choses ne se font pas en un jour et nous avons à travailler la question de la continuité cyclable qui est parfois difficile à réaliser ». Cette politique « vélo » entre dans une vision de déplacement multimodal ? « Oui bien sûr. Le vélo n’est pas LA solution à lui tout seul, c’est un outil qui s’ajoute à d’autres et permet, par exemple, de joindre une gare, un arrêt de bus, un parc- relais. L’Agglomération installe progressivement des vélos-parcs sécurisés là où on change de mode de transport. Nous appuyons de nombreux services autour du vélo, comme le libre-service et les locations de longue durée. Des dispositifs permettent de louer et tester les vélos à assistance électrique. Nous suivons l’évolution des usages, par exemple celui du vélo-cargo qui se répand. Yélo permet au public d’essayer ces équipements ». L’usage plus répandu du vélo génère-t-il de nouveaux problèmes? « Le partage de la rue nécessite de la pédagogie. Lorsque c’est possible, on sépare les flux, comme sur les quais de La Rochelle, mais ce n’est pas réalisable partout. Là où la cohabitation doit se faire, le cycliste doit rouler à une vitesse en cohérence avec son environnement, demême que le piéton doit être attentif et ne pas utiliser 100 %de l’espace disponible. Sur cette question du partage de la rue, nousmenons des actions de sensibilisation, demême que sur la sécurité avec des opérations comme « Cyclistes brillez ! » chaque hiver à propos de l’éclairage des vélos ». « MAILLER LE TERRITOIRE AVEC DES LIAISONS CYCLABLES RELIANT LES COMMUNES ENTRE ELLES. » Bertrand Ayral Vice-président chargé des transports et mobilités, Maire de Sainte-Soulle
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