Point Commun n°119 - octobre 2021
Inventer Tribord Sailing Lab, innover ensemble au service de la voile POINT COMMUN N°119 LE MAG DE L’AGGLO DE LA ROCHELLE 9 Tribord, la marque des sports de voile de Décathlon, a ouvert début juillet au port des Minimes un laboratoire de 3000 m 2 pour concevoir et tester de nouveaux produits. Le bâtiment accueille aussi les passionnés de voile, invités à innover avec l’équipe de concepteurs. L e centre d’innovation et de co-conception « Tribord Sailing Lab » a officiellement ouvert ses portes au public le 2 juillet dernier au port de plaisance de La Rochelle. On est ici au cœur de l’innovation de lamarque de Décathlon, dans le centre névralgique du gilet de sauvetage, de la combinaison étanche et de la veste de quart. Cet équipement hybride est à la fois le lieu de travail d’une équipe de 40 personnes (ingénieurs, designers, modélistes, prototypistes…) et un espace ouvert aux pratiquants et professionnels de la voile qui peuvent venir s’informer sur les produits et contribuer à leur conception. Pour ce faire, des visites guidées, conférences, ateliers et tests y sont organisés tout au long de l’année, à raison d’un rendez-vous par mois. « L’objectif est de nous permettre de faire évoluer notre gamme au plus près des besoins des utilisateurs » , affirme Guénolé Havard, directeur de Tribord. Une chambre de pluie et un bassin de sauvetage Le « Tribord Sailing Lab » offre tout ce dont peuvent rêver les esprits innovants pour passer du prototype au test. S’y côtoient des imprimantes 3D, des machines de découpe laser et des machines à coudre dernier cri, identiques à celles utilisées dans les usines qui fabriqueront à grande échelle les produits développés à La Rochelle. Un grand bassin permet de tester la flottabilité et la réactivité des gilets de sauvetage. Ils doivent être capables de retourner un marin tombé à la mer en moins de 10 secondes. Un écosystème nautique unique au monde Le choix d’implanter le Tribord Sailing Lab à La Rochelle est le fruit d’un long processus démarré en 2016. « Au départ du projet, une douzaine de villes étaient envisagées, dont San Francisco et Sydney » , indique Guénolé Havard. L’écosystème rochelais a eu raison des autres sites en lice. « La Rochelle remplissait tous les critères d’implantation que nous nous étions fixés, notamment d’être au plus proche des pratiquants et des compétences. La diversité des activités, de la voile scolaire à la préparation aux JO, est ici exceptionnelle. C’est un site unique au monde » . M.P. « LA ROCHELLE REMPLISSAIT TOUS LES CRITÈRES D’IMPLANTATION QUE NOUS NOUS ÉTIONS FIXÉS. » © Julien Chauvet / Mairie La Rochelle
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