Point Commun n°109 - janvier 2019

18 LE DOSSIER LES TRAVAUX PROGRAMMÉS • La Rochelle Port-Neuf Le chantier, qui sera engagé fin 2019 pour une durée de 2 ans, consiste à mettre en place des ouvrages de pro- tection tout le long de la côte avec une intervention sur les enrochements au droit des bâtiments de la Croix-Rouge. Le long du front de mer, une digue en enrochements sera construite à l’avant de celle existante. Entre les deux, un terre-plein de contention des eaux sera délimité par 2 murets d’une hauteur d’environ 1 mètre pour capter les eaux de submersion. L’ouvrage sera aména- gé en promenade. Par ailleurs, si l’eau passait le deuxième muret, elle serait captée dans le réseau d’eaux pluviales et dirigée vers le lac de Port-Neuf préa- lablement vidé en cas d’alerte submer- sion. L’eau dans le canal serait ensuite réacheminée vers l’océan lors de la vi- dange du lac. Une réunion d’information est programmée le 22 janvier à 18h30 à la Maison de Quartier de Port-Neuf pour présenter les travaux, l’organisation du chantier et son calendrier. L’enquête publique aura lieu en mars. • La Rochelle Vieux-Port Les scénarios imaginés font l’objet d’analyses complémentaires pour « Sur les littoraux, il y a 2 grandes catégories de risque : l’érosion et la submersion. Le littoral rochelais étant essentiellement rocheux, le risque d’érosion existe mais est très limité par rapport aux autres côtes, sédimentaires, que l’on trouve en Charente- Maritime. Concernant la submersion, l’Agglomération est exposée à l’élévation du niveau global de l’océan. Au LIENSs (LIttoral ENvironnement et Sociétés), nous étudions les évolutions du niveau de la mer grâce à des mesures issues de marégraphes (dont celui installé au Port de La Pallice) couplées à des données GPS. C’est l’une de nos spécialités. À La Pallice, nous constatons une élévation de plus de 2 mm par an en moyenne. Selon les projections à l’échelle de la terre, celle-ci pourrait être de 30 à 80 cm à l’horizon 2100. Voire plus. On ne pourra pas tout protéger avec des digues. Il est probable qu’il faille choisir des secteurs à forts enjeux tout en permettant l’inondation de zones côtières moins stratégiques, des champs par exemple, pour limiter la hauteur d’eau, comme on a pu le constater à Rochefort lors de Xynthia. Les marais salés jouent aussi un rôle intéressant dans la maîtrise de la submersion, car leur fort taux de sédimentation peut potentiellement compenser l’élévation globale du niveau marin. La nature sait se réguler. Il faut lui laisser la place de s’exprimer. » TÉMOIGNAGE Eric Chaumillon, professeur des universités en géologie marine à l’Université de La Rochelle. optimiser l’agencement des protections collectives au niveau des voiries et individuelles le long des façades. • La Rochelle / L’Houmeau Une digue sera créée au niveau du Marais de Pampin. Le démarrage des travaux est prévu fin 2019 pour 5 à 6 mois • Marais de Lauzières (Nieul-sur-Mer et L’Houmeau) La reprise de la digue de la Fertalière à L’Houmeau est prévue en 2019. À Nieul, des diagnostics vont être réalisés pour proposer des solutions de protection individuelle sur le bâti. • Esnandes La digue sera confortée pour protéger la zone conchylicole de la Prée de Sion. Le démarrage des travaux est prévu fin 2019 pour 1 an. • Châtelaillon-Plage Début 2019, un rechargement en sable de la Grande Plage sera effectué du Casino au Port. Les digues d’Orbigny, Saint-Jean-des-Sables (au Nord et au Sud de la voie ferrée) et celle du Port seront reprises à partir de la fin 2019 (1 an de travaux). Une réunion publique sera organisée en début d'année à Châtelaillon pour présenter les travaux à venir, l’organisation du chantier et son calendrier. • Yves Une digue sera construite à l’intérieur de la Réserve naturelle à partir de fin 2019 (1 an de travaux). >>> Travaux de protection, de restructuration et d'embellissement du village des Boucholeurs.

RkJQdWJsaXNoZXIy MTAyMTI=